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mardi 12 février 2013

Visite d'ITER

Le Master 2 ESQ a pu visiter en Janvier le projet Iter, situé à Cadarache.



 Reproduire une énergie identique à celle que dégage le soleil, voilà le défi lancé par toute une communauté de scientifique à traverse le monde, exemple unique de coopération internationale pour l'énergie.

Le projet ITER est venu de la décision de plusieurs États de s'associer pour créer une source nouvelle d'énergie, plus propre et plus durable. En 1985, la France, le Royaume-Uni et l'Union Soviétique mettent en place le programme avec les Etats-Unis. C'est la naissance du projet ITER. Il sera rejoint par la Chine, le Japon, la Corée et l'Inde dans les années 2000. Après plusieurs années d'études du projet (études débutées en 1988), la conception définitive du projet est ratifiée en 2001.

ITER, ou International Thermonuclear Experimental Reactor et qui signifie "le chemin" en latin, est un projet expérimental qui a pour but de démontrer qu'il est possible d'utiliser la fusion pour produire de l'énergie. Cette énergie provient de la réaction de fusion entre les noyaux de deutérium et de tritium, ce qui va la faire se dégager sous forme de chaleur. Cette réaction ne peut cependant se produire qu'à la condition que ces noyaux soient ionisés et que soit confiné et maintenu à très haute température le plasma formé par les noyaux et les électrons provenant de la ionisation. Pour atteindre cet état de confinement et d'extrême chaleur, soit on utilise un champ magnétique adapté, soit des impulsions de faisceaux lasers. Iter a choisi le confinement magnétique de type "Tokamak", confinement le plus développé.

Ci-dessus, la fosse qui va accueillir le Tokamak. 500 colonnes antisismiques soutiendront la machine.

L'Accord ITER a été officiellement signé le 21 novembre 2006 par les Ministres des sept membres d'ITER, à Paris. A cette occasion a été créée une entité juridique internationale chargée de la construction, l'exploitation et le démantèlement du projet.

Le projet ayant été placé sur la forêt de Cadarache, zone de 1600 hectares, des études ont été réalisées afin d'évaluer l'impact du chantier sur l'environnement. Des recommandations ont alors été effectuées par des spécialistes de la forêt : 39 espèces rares et protégées bénéficient de mesures de protection. Les arbres les plus anciens de cette forêt n'ont pas été abattus et certains arbres qui abritaient des espèces protégées en Europe ont été déplacés dans des zones qui permettent la survie de ces espèces. Sur les 180 hectares du site ITER, la moitié a été maintenue dans son état boisée d'origine.

Marquage des arbres à protéger.


Pour suivre le projet, consultez directement le site http://www.iter.org/fr